Juriste en droit maritime et contentieux des transports: tout savoir sur ce métier !

Commerce international, transport de marchandises, accidents en mer, litiges portuaires, pollution ou encore piraterie… Autant de situations qui nécessitent une expertise juridique pointue. C’est dans ce contexte que travaille le juriste en droit maritime et contentieux des transports.

Spécialiste des litiges liés aux transports maritimes et multimodaux, il intervient sur des dossiers à forts enjeux économiques, techniques et souvent internationaux. Il accompagne des armateurs, des compagnies d’assurance, des logisticiens, des affréteurs, ou encore des ports dans la gestion des contrats, des sinistres et des contentieux.

À la croisée du droit des affaires, du droit international et du droit des transports, ce métier est à la fois exigeant et passionnant, avec une dimension stratégique importante pour les acteurs du secteur maritime.

Quel est le profil de compétences d’un Juriste en droit maritime et contentieux des transports ?

La première compétence attendue est évidemment une maîtrise approfondie du droit maritime, qui inclut les règles applicables à la navigation, aux navires, aux équipages, aux contrats de transport, mais aussi au droit portuaire, à l’assurance maritime, à la pollution marine et à la responsabilité des acteurs.

Le juriste doit également bien connaître le droit des transports terrestres et aériens, car les chaînes logistiques sont de plus en plus intégrées et multimodales.

Ce métier nécessite également une grande rigueur juridique. Il s’agit d’analyser des contrats d’affrètement, des connaissements, des chartes-parties, mais aussi des clauses de responsabilité ou de limitation de dommages. Lorsqu’un litige survient – perte ou avarie de marchandise, retard de livraison, accident de navigation – le juriste doit agir vite, évaluer les responsabilités, et proposer une stratégie contentieuse ou amiable.

La maîtrise de l’anglais juridique est indispensable, car une grande partie des contrats sont rédigés dans cette langue, notamment sous les règles du droit anglo-saxon.

De solides compétences en négociation et en gestion de litige sont également nécessaires, en particulier lorsqu’il s’agit de défendre les intérêts de son client face à une juridiction étrangère, un arbitre ou une compagnie d’assurance.

Enfin, une bonne compréhension technique du transport maritime et logistique est un atout : comprendre les termes maritimes, les rôles des différents intervenants, et les réalités opérationnelles d’un port ou d’un navire renforce l’efficacité du juriste dans ses analyses.

Quelles sont les activités et les missions d’un Juriste en droit maritime et contentieux des transports ?

Le juriste intervient sur toute la chaîne du transport, depuis la rédaction des contrats de transport ou d’affrètement, jusqu’au traitement des sinistres et litiges en cas de problème.

Il vérifie les clauses contractuelles, conseille sur les responsabilités encourues, et intervient en cas de litige entre un chargeur et un transporteur, une compagnie maritime et un assureur, ou encore un port et une autorité publique.

En cas d’avarie ou de retard, il analyse les responsabilités, mobilise les polices d’assurance, et propose des solutions juridiques adaptées.

Lorsqu’un contentieux est inévitable, il prépare les dossiers pour une action en justice, une procédure arbitrale ou une médiation. Il peut plaider lui-même s’il est avocat, ou travailler avec un cabinet externe s’il est juriste en entreprise.

Il est également impliqué dans la conformité réglementaire, notamment en matière de sécurité maritime, de lutte contre la pollution, ou de respect des normes internationales comme les conventions de l’OMI (Organisation maritime internationale).

En entreprise, il collabore avec les équipes opérationnelles, la direction juridique, les assureurs et les transitaires. En cabinet, il conseille divers clients sur leurs opérations et leurs contentieux, souvent dans un contexte international.

Quelles sont les filières et formations pour devenir Juriste en droit maritime et contentieux des transports ?

Le métier est accessible après un Master 2 en droit maritime, droit des transports ou un Master droit international des affaires.

Certaines universités françaises sont particulièrement reconnues dans ce domaine, comme Nantes, Aix-Marseille, Le Havre ou Bordeaux, qui proposent des formations spécialisées en droit maritime et portuaire.

Un double cursus avec une école de commerce ou un diplôme complémentaire en logistique ou transport peut être un plus, surtout pour les juristes souhaitant évoluer dans l’environnement des compagnies maritimes ou des groupes industriels.

Des stages ou premières expériences en cabinet spécialisé, compagnie maritime, courtier d’assurance transport, ou autorité portuaire sont fortement recommandés pour comprendre les spécificités du secteur et développer une vision opérationnelle du droit maritime.

Quel peut-être le salaire d’un Juriste en droit maritime et contentieux des transports ?

Un jeune juriste débutant dans ce domaine peut espérer un salaire brut annuel compris entre 35 000 € et 45 000 €, en fonction de la structure, du lieu d’exercice et de la nature des missions. Les postes dans des cabinets d’affaires spécialisés ou au sein de grandes compagnies maritimes peuvent offrir des salaires plus attractifs dès l’entrée.

Avec de l’expérience, les profils confirmés peuvent atteindre 60 000 € à 80 000 € par an, notamment s’ils interviennent sur des dossiers complexes ou internationaux. Un juriste senior ou directeur juridique dans une entreprise du transport ou de la logistique peut dépasser les 100 000 € brut par an, surtout s’il encadre une équipe ou gère des contentieux à fort enjeu.

Quels sont les métiers connexes à un Juriste en droit maritime et contentieux des transports ?

Le juriste peut évoluer vers des postes de responsable juridique transport, de directeur juridique dans une compagnie maritime, ou encore de juriste international dans un groupe industriel ou une société d’import-export.

Il peut également rejoindre un cabinet d’avocats spécialisés, une compagnie d’assurance maritime, une autorité portuaire, ou une organisation internationale comme l’OMI.

Certains choisissent de devenir consultants indépendants, notamment dans les zones portuaires ou les hubs logistiques.

Des passerelles existent aussi vers des postes liés à la compliance, à la gestion de crise ou à la négociation contractuelle internationale, selon les compétences développées et les enjeux rencontrés au cours de la carrière.

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