Aides étudiants Master : Des réformes opérées sur les aides financières 2022

Avec la hausse du coût de la vie, les dépenses des étudiants se sont accrues. En effet, les inflations généralisées en période post-confinement ont eu des répercussions sur le pouvoir d’achat de ces jeunes universitaires. Des mesures spécifiques ont été prises par le gouvernement en vue d’alléger leur budget. En quoi consiste alors ces aides octroyées ?

À partir de la rentrée 2023, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur se veut de contribuer à l’ajustement du pouvoir d’achat des étudiants. Ces prérogatives vont surtout cibler l’amélioration du budget de chacun à travers les aides financières de différentes natures. Pour les frais d’inscription, par exemple, la politique du gel des coûts restera en place.
Certains dispositifs ne touchent pas l’ensemble de la population étudiante. Des changements seront prévus en ce qui concerne la mobilité, à travers des aides à la mobilité internationale. Désormais, les soirées d’intégration seront plus encadrées et feront l’objet d’un guide des événements festifs et d'intégration étudiants.

Les revalorisations financières pour réajuster le pouvoir d’achat estudiantin

Les inflations ne sont pas sans impact sur la vie des étudiants. Pour faire face à ces augmentations, des aides en faveur des universitaires ont été opérées par le gouvernement. Elles concernent tous les appuis financiers à destination des ayant-droits. À partir de 2022, l’aide exceptionnelle de rentrée s’élèvera à 100 euros. Les bourses attribuées sur critères sociaux seront revalorisées de + 4 %.

D’autres structures sont également concernées par ces mesures de subventions. L’alimentation reste l’un des aspects qui touchent de près la vie des étudiants. En se restaurant auprès des Crous Resto, les universitaires payeront 3,30 euros pour un ticket restaurant. Quant au dispositif repas, il restera à un euro et sera destiné aux étudiants précaires et les boursiers. Avec les frais de scolarité et le transport, la rubrique « nourriture » fait partie des points les plus budgétivores. Et les conséquences de l’inflation touchent particulièrement le budget course des étudiants.

En parlant de frais de scolarité, les mesures en faveur des inscrits pour les années post bac ont été maintenues. Depuis 4 ans, les frais d’inscription à payer pour la licence ont été de 170 euros. Les étudiants du cursus master devront s’acquitter de 243 euros par année. Ces tarifs changeant selon le cycle seront donc à prendre en compte dès l’intégration dans un établissement tel qu’une grande école d’ingénieur.

Les changements qui seront mis en place

En plus des frais directs que l’étudiant devra assurer pour garantir son année universitaire, d’autres domaines intègrent également la vie estudiantine. Il s’agit du logement et de la protection maladie. Des dispositions d’allègement des frais y ont été opérés pour aider les jeunes.

Pour s’assurer en cas de maladie, un étudiant n’aura pas à payer des cotisations de sécurité sociale. Cependant, les procédures sont différentes pour ceux qui sont en mobilité. Notamment pour les étudiants français séjournant à l’étranger dans le cadre de son cursus et les étrangers venant en France. Ceux – ci devront se renseigner sur les démarches afin que les remboursements soient assurés en cas de maladie.

Côté logement, il faut savoir que les aides instaurées et assurées par la CAF (Caisse d’allocations familiales) sont maintenues. Toujours est-il que les dossiers seront étudiés au cas par cas. D’où l’intérêt de s’informer au préalable pour pouvoir bénéficier de ces allocations.